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Besançon : Pas de nouvelles, bonne nouvelle ?

Une enquête qui s'éternise lorsque les auteurs d'un méfait sont inconnus ou introuvables, c'est pour ainsi dire normal. Autrement plus que de mettre des plombes à interpeller l'agresseur présumé qu'une victime dit connaître et côtoyer régulièrement.

Car oui, cela fait plusieurs mois qu'un septuagénaire bisontin du quartier Saint-Claude attend que sa triple plainte aboutisse ne serait-ce qu'à l'audition du jeune homme d'une vingtaine d'années qu'il accuse de lui avoir tour à tour rayé sa voiture par deux fois et assené un coup de tête (3 jours d'hospitalisation). Lequel n'est autre que le fils d'un très vieil ami. Soit un garçon qu'il a vu grandir… et filer un mauvais coton au fil du temps.

D'ailleurs, selon le retraité, c'est en croyant à tort qu'il l'avait dénoncé à la police pour quelque affaire louche que le jeune homme, avec lequel il entretenait de bonnes relations jusqu'à fin 2014, aurait commencé à lui chercher des noises. Jusqu'à donc le frapper et le menacer de mort en février dernier. Sans apparemment alarmer plus que cela les autorités.

S'étonnant en tout cas que ses signalements à répétition ne donnent lieu à aucune interpellation, la victime contactait directement le Parquet deux mois plus tard… et apprenait « qu'aucune plainte concernant [son] affaire ne [leur était] parvenue ».

Ce qui le poussait à écrire dans la foulée à la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP), au préfet et à la mairie de Besançon pour pointer ces lenteurs « incompréhensibles ». Seul le premier édile bisontin ayant pris le temps de s'offusquer en retour (comme bien souvent) d'une « situation inacceptable », en promettant de transmettre le courrier… à la DDSP susnommée.

Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ça n'ait toujours pas beaucoup évolué depuis ! Mais selon la police, qui affirme ne pas avoir oublié l'affaire, « beaucoup de procédures sont nécessaires » pour agir « conform[ément] à la loi ». Ainsi paraîtrait-il, après 6 longs mois et deux convocations non honorées, que l'agresseur présumé soit enfin sur le point d'être appréhendé…

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Publié le jeudi 6 août 2015 à 10h33

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